Negroamaro Ausilio 2018 – Calitro

Vin rouge

Les senteurs des Pouilles dans nos vins, un artisanat ancien, un art porté à l’excellence par une famille qui s’est toujours consacrée à la gastronomie et au vin et qui a contribué à faire de l’Italie l’un des pays les plus respectés au monde pour ses vins et produits de la terre.

 Il présente  une couleur rouge rubis intense aux reflets grenat

  Au nez, odeurs ample et épicé, avec des notes de confiture de framboises et de baies.

Elégant, rond, ample et équilibré.

Cépage 100% Negroamaro

Zone de production:Agro di Manduria, Sava et Lizzano dans la province de Tarente, Salento, Pouilles

LA VINIFICATION Pressurage doux des raisins, contact avec les peaux du moût pendant trois à quatre semaines, fermentation alcoolique à température contrôlée, ne dépassant pas 20 ° C, puis mise en fûts de chêne de deuxième passage pendant 3-4 mois.

Alcohol 13,5%

Suggestions de service Servir à 18°C.

Accompagnement parfait avec des viandes rouges, gibier, fromages affinés. 

La terre et la fête

Entre dilemmes onomastiques et affaires terrestres, le temps a passé et les générations se sont alternées, passant le relais aux soins des champs et de la vigne. D’Egidio à Francesco appelé Ciccillo (il faut y penser: c’est le deuxième baptême, celui de la communauté, qui décide), et de ceux-ci à son fils Egidio qui a naturellement donné le nom de son père au premier-né.

«Il m’a emmené avec lui à la campagne, il m’a fait goûter un fruit différent à chaque fois, un nouveau à chaque saison. Comme le coing, différent de tous les autres, même si je ne l’aurais probablement pas trouvé au supermarché », raconte Francesco Calitro jr qui passait ses étés et ses après-midi sans devoirs ni cahiers chez les grands-parents, la terre et les fêtes patronales. C’était l’affaire de son grand-père maternel, Nicola, un fidèle de saint Joseph, saint patron de San Marzano. Ce qui a bouleversé tout le pays pour créer des parcelles de lumières vers le ciel et des feux d’artifice qui ont enchanté ce monde et l’autre.

Il y a un point d’intersection où les événements non seulement se croisent, mais se réalisent. C’est le décalage dans le temps où la poussière de la vie quotidienne, qui s’installe, devient histoire.

Ceci, de l’histoire, raconte quatre générations de Calitro, et est inscrit dans la silhouette d’une bouteille de Negroamaro, ou Primitivo. Certes, le colonel Aureliano Buendia l’aimerait même s’il ne parle ni de militaires ni de révolutions. Il parle plutôt de terre, de vin, des fragiles architectures temporaires qui illuminent les fêtes de village. Et cela parle certainement d’amour et de sang. Nous ne tiendrons pas longtemps. Mais pour vraiment l’écouter, il faut s’asseoir, écouter et peut-être siroter lentement un verre de notre vin rouge, afin qu’il puisse se révéler pleinement.

La Renaissance

A 87 ans, le grand-père Ciccillo a réuni la famille: « Je n’en peux plus, ou ils se vendent ou tu décides quoi en faire », dit-il en séchant la voix. D’un ton clair – d’espoir, d’émotion – il a donné la liberté de décider quoi faire de ces terres pleines de fruits entre Manduria, Sava, Lizzano et San Marzano. C’est le point exact où les histoires se croisent, les destins s’accomplissent. Deux ans plus tard, la ferme Calitro voit le jour et une bouteille qui porte le poids de la tradition dans une tenue urbaine et contemporaine. Une renaissance heureuse, une contagion virale, qui a soudainement enlevé la poussière du temps. Ce n’est pas l’histoire de la Buendia, bien sûr. Mais la saga domestique d’une famille méridionale qui dans cette bouteille – le nom, les motifs des lumières, les vignobles, le vin, le sang, l’amour – s’est retrouvée.

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